Nous nous perdons ensuite dans la Casbah... vraiment
envoûtante. Relativement pleine de vie (on approchait des 14h), elle est en
tout cas vierge de boutiques pour touristes, on n'y voit que des maisons, des
cours où l'on glisse un oeil ... et les
murs sont ponctués de mosaïques peintes à la main qui racontent l'histoire de
la ville. Initiative récente (2010) pour la mettre en valeur. Le quartier reste
vraiment authentique, c'est tout juste si l'on y trouve un resto ...
Nous faisons d'ailleurs une halte dans une
église qui abrite une expo de vestiges archéologiques. Là, Costanza demande où
nous pouvons manger. Le resto tunisien indiqué ne nous paraît pas à l'image de
la Casbah, authentique. Cependant la faim nous gagne et un coup d'oeil dans le
routard nous indique qu'il est recommandable. Nous nous dirigeons donc vers
"Eyem Zemen". Arrivées là bas,
les chaises de la terrasse sont rangées mais les portes du resto encore
ouvertes. Un vieil homme est assis sur une chaise, sortie dans la rue. Comme
nous paraissons perplexes, il nous enjoint d'entrer. "Ma, cè no
luce", dit Costanza en ouvrant la porte de la salle du restaurant. "
Si, si !" Insiste le vieil homme. Effectivement, un serveur allume les
plafonniers et, menus à la main, nous invite à entrer. Nous nous installons et
je consulte à peine le menu avant de demander un couscous de poisson,
spécialité de la région. On nous sert assez vite, trop, puisque le poisson en
filet n'a pas l'air frais, et le plat est trop simple à mon goût, pas de
légumes, d'épices particulier ... ça n'a rien d'un couscous. Nous mangeons et
bavardons quand un homme passe sa tête par l'embrasure de la porte. Il
s'adresse à Costanza "ah, vous avez trouvé !" Costanza et moi avons
du mal à le replacer... puis nous reconnaissons l'homme de l'église ... nous
balbutions un "oui oui" . La ville s'anime-t-elle pour nous ? Notre vagabondage se poursuit dans la Casbah ...
C'est trooooop beau ma bichette !
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