Avant de vous emmener vers notre épopée à Mazara
del Vallo je parle une fois de plus de nourriture ...
Vous pensez que les
pizza, c'est délicieux ?
Avez vous jamais imaginé ceci : une pizza dont la
croûte est remplie d'une sauce. Arrgh me direz vous, ça sent le gadget pizza
hut ou domino's pizza à plein nez. Pas lorsque l'on se trouve dans la pizzeria
familiale de Sciuscià, via Dante, où des napolitains oeuvrent aux fourneaux. Bouleversant,
oui c'est le mot, pour qualifier ces pizzas... haha ;)
Il fallait quand même l'inventer, et ça reste
tellement raffiné. crème d'asperge, crème de champignons, ricotta ou sauce
tomate viennent farcir la croûte de ces pizzas napolitaines. De plus les ingrédients
ne sont pas les "lambdas", on se voit proposer la spécialité
napolitaine à base d'épinard, et tant d'autres ... ci-dessous photos d'un homme ayant eu la révélation, comme moi, mais qui a eu l'idée de les prendre en photos avant de la dévorer ...
(" A revelation! It made… so much sense! Stuff the crust of the pizza with
cheese!
For the next week, I couldn’t sleep and talked of nothing else.
How could no one have thought of this before? " )
( http://palermo.for91days.com/2011/12/10/stuffed-crust-pizza-at-sciuscia/ )
Trêve de mes divagations
culinaires. (pour un moment)
| Présage divin devant la cathédrale de Mazara ? A ce rythme peut être ... |
Maintenant, je m'attelle à Mazara del Vallo ... Première
réflexion au Routard : la ville est à mettre en valeur davantage dans le guide.
Vous oubliez de mentionner des lieux
incroyables, Saint Ignazzio, l'église de St François d'Assise ... Je l'ai
trouvé bien plus intéressante que Marsala.
Mais combien de pages vais-je occuper pour raconter notre
rocambolesque visite de Mazara... Comme je m'y attendais, la ville dépayse.
Tournée vers l'Afrique, on se sent en territoire plus oriental qu'occidental.
C'est une ville basse, la pêche est la principale activité, elle commence tout
juste à penser au tourisme, nous en avons fait l'expérience avec Costanza ...
Notre 1er soucis fut de nous débarrasser de nos gros sacs.
La gare n'avait pas la capacité pour les garder. Nous cherchons l'office de
tourisme sans succès. Une halte au WC publics nous mets alors nez à nez avec le
gardien des lieux. Je tiens à noter que son rôle reste encore obscure pour
Costanza et moi, puisque les wc étaient gratuits. Il nous a informé que l'office de tourisme était fermée et proposé de les
laisser là, mais il fermait à 13h (le public n'a plus le droit d'aller aux wc
lors de la sieste, apparemment ...). Sinon il nous proposait aussi le
restaurant de son fils, mais ça nous imposait, par courtoisie, d'y manger. Nous
le remercions, la carte du restau en main mais peu convaincues ... Arrivées
Piazza Mokarta, nous tentons notre chance dans le premier café qui accepte de
garder nos sacs avec effusion et un empressement tout sicilien. Après un thé
citron mélangé à une granité pêche mille fois trop sucré en guise de petit dèj
nous nous apprêtons à décoller, plus légères (tout juste, à cause de ce thé
glacé...) vers la ville. Quand tout à coup un vieil homme à vélo freine près de
notre table : c'est notre gardien des wcs, qui se préoccupait de savoir si nous
avions trouvé le restaurant. Gênées nous expliquons que merci, mais c'était
plus commode ici...
Départ vers la Cathédrale. Baroque avec de grandes fresques
délavées sur la voûte, effritées par endroits. Cet état déliquescent continue
de me fasciner.
Nous arrivons ensuite Piazza Plebiscito où je tombe
amoureuse de l'église St Ignace. Eglise ronde à la Borromini totalement ruinée,
à ciel ouvert. Je rêve d'y poser un matelas une nuit.
Ensuite, direction le musée du Satyre (gratuit pour les étudiants en architecture !) Là bas, après une vidéo un peu longuette un peu kitsh nous pouvons voir le "Satyre dansant" trouvé par un groupe de pêcheurs en 1998 dans le canal de Sicile. Il est émouvant ce satyre, plongé dans une danse enivrée, à la manière des derviches tourneurs... Nous prenons le temps de croquer son corps rogné par la mer ...
Ensuite, direction le musée du Satyre (gratuit pour les étudiants en architecture !) Là bas, après une vidéo un peu longuette un peu kitsh nous pouvons voir le "Satyre dansant" trouvé par un groupe de pêcheurs en 1998 dans le canal de Sicile. Il est émouvant ce satyre, plongé dans une danse enivrée, à la manière des derviches tourneurs... Nous prenons le temps de croquer son corps rogné par la mer ...



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